mercredi 6 juillet 2016

Les parfums de coeur de BDK

Ca ne m'arrive pas souvent mais je crois bien que j'ai trouvé mon parfum du moment lors de la présentation à la presse de BDK. BDK? C'est une toute jeune marque de parfums, telle une bibliothèque olfactive qui raconte de belles histoires. A l'origine de ces fragrances à mi chemin entre les contes imaginaires et la réalité, un jeune homme qui a grandi dans l'univers de la parfumerie. Ses grands parents, exilés de Transylvanie, ont été parmi les premières personnes, dans les années 50,  autorisées à distribuer à Paris les grands  parfums de l'époque ( Dior, Worth...) pour les vendre aux étrangers visitant la capitale. Et très vite à ouvrir leur boutique dans le quartier de la rue Royale.
David Benedek, lui, a d'abord étudié l'économie avant de vivre à Pékin et New York pour peaufiner ses études. Au retour, il s'inscrit à l'Institut de la Mode où il va se spécialiser dans le parfum avant de continuer son apprentissage à l'Institut Cinquième Sens... et de créer BDK ( en rétrécissant son nom!).


Et c'est ainsi que sont nés les cinq premiers jus de BDK, enfermés dans de beaux flacons biseautés et offerts dans des coffrets tels des reliures de livres qui racontent chaque fragrance. Cinq jus regroupés en deux collections: la Collection parisienne avec ses parfums qui épousent la peau, ses notes fraiches, aériennes, ses sillages sensuels et élégants; et la Collection orientale parisienne personnification des fleurs, des bois... avec ses notes solaires, la puissance de ses matières...
Collection Parisienne:
Pour Serge Lajouillier, son créateur, Bouquet de Hongrie est un floral frais associé à des facettes juteuses, vertes et fruitées, sur fond doux musqué ambré, inspiré d'une femme romantique. Poire, cassis, fraise, rose de Turquie, jasmin samba, lorenox, musc, cèdre, ambre... 140 euros.
Pour Violaine Collas qui a créé Pas ce Soir, c'est un travail sur des épices vibrantes associées à des fleurs blanches voluptueuses et un accord de chutney de coing sur fond chypré, boisé. Poire, poivre noir, gingembre, mandarine, jasmin du Maroc, chutney de coing, fleur d'oranger, cahsmeran, patchouli de Singapour, bois ambré. Au-delà de son nom irrésistible, je suis dingue de ce jus, original, enveloppant... Pas de doute, je l'adore! 140 euros.
Collection Orientale Parisienne:
Wood Jasmin, signé Camille Leguay, joue sur les nuances orientales très vanillées et les notes fruitées gourmandes. C'est un voyage en Orient. Prune, poire, jasmin d'Egypte, rose de Turquie, davana, encens de Somalie, vanille de Madagascar, patchouli d'Indonésie , labdanum d'Espagne, cypriol nargamuta d'Inde. 160 euros.
Tubéreuse Impériale, déclinée par Cécile Matton, offre une aura sensuelle, presque charnelle, associée à un bouquet de fleurs blanches. Baie rose, géranium d'Egypte, tubéreuse d'Inde, ylang ylang des Comores, jasmin samba, iris, jasmin d'Egypte, cashmeran , santal, encens de Somalie, vanille de Madagascar, patchouli de Singapour, benjoin de Sumatra, cyprès. 160 euros.
Enfin, Oud Abramad, signé Mathilde Bijaoui, est un travail sur le bois de oud cher au Moyen Orient, ses facettes épicées, boisées, appuyé sur la rose intense et magnétique. Safran, gingembre, rose de Turquie, cumin, bois de oud, bois de gaiac, ciste, encens, patchouli, castoréum, orcanox. 160 euros.

En vente chez Liquides, 9 rue de Normandie, 75003 Paris.

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